Remembrance Requiem
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Quand la faucheuse réclame son dû...
 
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 Jahanara Hiochka

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Jahanara Hiochka
Jahanara Hiochka
Occultiste
Occultiste


| M e s s a g e s : 14
| H e r e . s i n c e : 04/07/2010

Jahanara Hiochka Vide
MessageSujet: Jahanara Hiochka   Jahanara Hiochka Icon_minitimeMer 7 Juil - 12:21

Jahanara
'Cause I'm a Gypsy

I d e n t i t é ;
.



Jahanara Hiochka Jasimpline
Feat Esmeralda here by steevinlove.



    Me, myself and I.
    .


    La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ; c'est la vie elle-même.


    Ջ Nom : Hiochka
    Ջ Prénom : Jahanara
    Ջ Date de Naissance : 21 / 07 / 1991 - 19 ans
    Ջ Nationalité : Tzigane
    Ջ Date d'arrivée à l'Orphelinat : 07 / 05 / 2007
    Ջ Qualités : Obstinée - Protectrice - Franche - Intuitive - Loyale
    Ջ Défauts : Garce - Poule mouillée - Irréfléchie - Rancunière


C a r a c t è r e ;
.


What do you think ?
.


La danse est une cage où l'on apprend l'oiseau. [Claude Nougaro]

Un pas à droite, croisé derrière, déhanché, tombé, relevé, tourné...
On l'applaudit dans la rue mais elle n'avait pas le temps de rester. Avec l'agilité de l'habitude, elle ramassa au vol les piécettes qu'on lui envoyait, seules récompenses intéressantes de son exhibition et disparaissait en un nuage de jupons et de dentelles.
« La journée n'a pas était plus fructueuse que d'ordinaire » pensait-elle tout en arrivant au niveau des premières roulottes de son clan, chaleureuses, réconfortantes et familières, organisées dans un savant méandre qu'elle connaissait mieux encore que les entrelacs des bijoux sur sa poitrine.

Ce quotidien là lui était lointain et, à l'époque, pas des plus agréables. Sa vie, c'est la musique, la danse, les froufrous qui volettent. Se vendre à des Gadje, ne pas danser pour le plaisir pur en liberté, voilà qui l'exaspérait.
Aujourd'hui, autant que possible, elle s'échappe par la danse mais cela lui donne seulement l'impression d'être un oiseau à qui l'on offre, pour quelques minutes, quelques heures, une cage plus grande.
Il se passe quelque chose, elle le sait, elle en est sûre. Mamie Hiochka était une grande cartomancienne, peut être a t-elle hérité d'elle un petit don ? A moins que l'instinct de la gitane ne soit tout simplement que plus développé que chez ses autres camarades.

Les autres,elle s'en méfie. Ici, tout est à faire, tout est à prouver en permanence, elle étouffe. Mais que faire ? Fuir dans le sommeil ? On peut avoir des surprises.... Trop de surprises, elle n'aime pas l'inconnu.Mais si elle a peur de l'inatendu, ses réactions n'en demeurent pas moins étonnantes et sans logique apparente, dictées par une intuition parfois trompeuse.

Pourtant malgré son manque de courage flagrant, Jahanara se met en avant. Son prénom signifie, en musulman, « Reine de l’Univers », il lui colle à la peau. Elle a besoin d'attention comme de danser, comme de respirer. Depuis toujours, on la regarde, on la touche avec les yeux tel un trésor à porté de mains. Malheureusement pour elle, dans cet orphelinat, chaque Gadji est plus belle que sa voisine et si ses origines tziganes la rendent exceptionnelle, sa grâce et son élégance la ramène à la banalité, à son grand damn.

Mais parlons de son caractère face aux autres.
Tout d'abord, il faut savoir que cette jeune femme est rancunière a un point inimaginable... tout en étant dotée d'un pardon immense à l'endroit des gens qu'elle aime. Et je dis bien aimer, car la confiance n'entre pas toujours en jeu. Oui, Jahanara aime sans avoir confiance ou a confiance sans aimer forcement.
Son coté garce ne transparait pas toujours, pas avec tout le monde, c'est épuisant pour peu de résultat. Le meilleur des mépris est l'ignorance, beaucoup le savent ici et elle en fait partie. Néanmoins, sa trop grande gentillesse et son coté bonne poire peuvent être largement contrebalancé par un acte foncièrement méchant, auquel d'ailleurs, il est rare que l'on s'attende.




P h y s i q u e ;
.


What do you see in the miror ?
.

Il ne faut regarder ni les choses, ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs, car les miroirs ne nous montrent que des masques. [Oscar Wilde]


A son passage, on la dévisageait et la déshabillait du regard, elle le savait et l'appréciait.

Ses tenues étaient toujours affriolantes, colorées harmonieusement dans les nuances chères à son peuple. Si il lui arrivait de mettre des pantalons, on pouvait être sûrs qu'elle allait disparaître pour la journée ou la nuit et revenir soit avec de jolies choses, soit légèrement amochée. Légèrement oui, jamais plus, mais le pourquoi est une autre histoire.

Les hommes bavaient d'envie en voyant ses volants chatoyants caresser les courbes de son corps au grès du vent. Ses attributs ? Une poitrine opulente sans être indécente que les tissus venaient cacher assez pour dissimuler l'essentiel tout en laissant intéressante la perspective d'en savoir plus. Jahanara avait pour elle le ventre plat et les longues jambes des danseuses tout comme leur déhanché aguicheur qui ferait se réchauffer le plus froid des cœurs.

Les femmes, elles, enviaient les traits typiques délaissés par l'âpreté de la dure vie que tous là bas menaient. L'adolescente avait le teint foncé par le grand air, les cheveux noirs aux reflets bleus comme les nuits sans lune, les prunelles sombres que le maquillage rendait plus mystiques que les abysses.
.
Arrivée dans sa roulotte, elle ne manquait pas de jeter un œil sur le miroir, objet qui accrochait à tous les coups son attention, et apercevait alors son reflet. Celui-ci revêtait en permanence un masque d'assurance qui la fixait fièrement.
Jahanara était le métissage de la nature et des hommes. Farouche et douce à la fois, féroce et fougueuse créature en émoi.

Et cela n'avait pas changé, à ceci près qu'aujourd'hui sous ses sombres prunelles, sous son maquillage de biche égarée, sa peau mat est assombrie en des teints violets. A l'instar de pas mal de personne du groupe des Sciences Occultes, Jahanara a de profondes cernes que peut de gens peuvent soupçonner.



H i s t o i r e ;
.

Do you remember ?
.


Regarde bien
Regarde dans mes yeux
Ne vois-tu pas
Ne vois-tu pas
Les pays traversés ?
Au loin, là-bas à l'est
Près des hautes montagnes
A mi chemin de la campagne
Et de l'inaccesible danger
Des piques enneigés qui t'effraient,
J'ai vécu sur la route toute la sainte journée


Mon clan, ma tribu, ma famille, appelle ces gens qui m'ont vu grandir comme tu le désires, cela m'est égal. Ils sont pour moi un tout à l'égard de rien, un rien à l'égard de tout. Mon coeur est avec eux sur les chemins caillouteux que foulent en rythme les sabots des lourds chevaux et mes pieds nus.
Les Terres de l'Est Européen étaient mon terrain de jeu, pourtant si alors j'avais pu faire un voeu, j'aurais souhaité de tout mon être fuir loin, loin de celui qui après mes un an, me l'avait pris.


Cette histoire, par coeur je la connais
Avec amour, tous les soirs, elle lui racontait

Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que ses cheveux blonds l'ont attiré
Après avoir lu dans les cartes sa destinée
Elle a décidé de le garder
Ce beau bébé aux origines ignorées

Alors qu'au chaud dans la roulotte,
Mon frère et moi l'attendions,
Lui déjà grand, moi pauvre sotte
Désirant seulement son attention.
Cette attention que nous avions eu toute entière
Lui pendant cinq ans, moi pendant mon année première
Et que plus jamais nous avons retrouvé
Elle était, à l'adopté, toute dédiée.


Ismaël. J'ai detesté ce prénom toute ma vie de bohème. Ce gamin s'était incrusté dans notre famille et était venu la briser. Rancunière, en grandissant, je me suis donc efforcée de lui rendre l'existence aussi pénible que celle qu'il nous avait imposé.
Il vouait à mon frère un culte sans limites, je le voyais dans ses yeux émeraudes, même pas fichu, sinon d'être un bon tzigane, d'être au moins un homme. J'étais très proche de mon frère, nous étions, en dehors de nos activités respectives, inséparables. Il fallait bien contrebalancer l'amour dont nous avions été conjointement privé.
Dès que Mamie Hiochka, ma mère arrachée, ne nous guettait pas, je l'asservissais, le ridiculisais au possible. SI je n'ai pas réussi à casser autant Ismaël que ce que je voulais, je savais qu'il me jalousait de ma relation avec mon ainé, et cela me consolait. Mon frère lui, estimait que l'ignorance était le plus grand des mépris. Avec l'âge et en voyant l'autre intru changer, je rejoignais son avis. En effet, le blondinet, avec le temps, avait compris comment les filles fonctionnent et j'ai donc vu mes camarades tomber dans ses filets l'une après l'autre. Il ne fallait pas que ça m'arrive.


Elle danse, elle danse la Tzigane
Elle fuit, elle fuit, la Gitane.


Dès lors que je ne me concentrais plus sur l'avilissement d'Ismaël, je renouais avec les traditions de mon peuple : je dansais. Il s'avéra que j'étais douée. Aimant les regards admiratifs sur moi, je me surpassais, voulant faire toujours plus. Je devenais d'une grande souplesse, utile pour suivre furtivement mon frère dans ses coups fourrés. J'étais indispensable et à mesure que cette sensation m'emplit, j'y deviens adicte. Aujourd'hui encore, je veux à tout prix avoir de l'importance aux yeux des gens.
Enfin, après plus de dix ans de malêtre, je me sentais renaître.


Mais la vie n'a pas de scrupule.
Et la vie, sans prévenir, bascule.
Un jour, une nuit
En face à face avec la Mort
Une nouvelle agonie
Il ne suffit que d'un simple accort
Et l'âme s'enfuit.


Ismaël, toujours lui, venait de disparaitre. Mamie Hiochka, désespérée s'était tuée et contre toutes attentes, contre toutes les traditions de mon clan, je fus envoyée dans un orphelinat, loin, en Ecosse.

Là-bas, je l'ai revu, mais j'avais changé, un poids m'avait été enlevé et je redevins la Jahanara joyeuse que j'aurais dû être depuis toujours. Sauf quand je rêvais, et cela m'a très vite inquieté et intrigué.

En trois ans passé dans l'orphelinat (j'y étais arrivée à 16 ans), mes recherches et tentatives d'élucidation du mysthère qui plane m'ont amené à rejoindre le groupe des Sciences Occultes. Car il se passe quelque chose, n'est ce pas ?

Mamie Hiochka. Elle était une grande cartomancienne. M'a t-elle laissé un peu de son talent de divination ?


Si j'étais aussi forte qu'elle cependant, j'aurais su qu'en tirant les cartes pour Ismaël, quand elle avait vu la Mort apparaitre, j'avais murmuré dans mon sommeil "Je viendrais avec toi, je viendrais avec toi.", j'aurai su que la Faucheuse, à sa mort, l'avait attendu et lui avait expliqué où était son protégé, j'aurais su qu'elle avait osé échanger sa fille ainé, moi, pour qu'il continue à être protégé. Enfin, les conditions d'un pacte avec la Mort m'aurait été connue et, si je l'ignorais encore, j'en aurais déduit que "Grand frère" n'était, lui aussi, qu'un adopté même s'il était tzigane. Alors plus que jamais je me serai sentie abandonnée, plus que jamais, le Joker du Monde des Rêves m'auraient défiguré.




L e . m o n d e . d e s . r ê v e s ;
.


You have no choice...
.


Accès au monde des rêves du côté : Erèbe

Pseudonyme choisi dans le rêve : Jilyuba

Apparence dans le monde :
[img][/img]

Jahanara Hiochka Jilyubacopier





    WhY sO sEriOuS ?
    .


    La balafrée, la folle alliénée, ton pire cauchemar, voilà ton avatar.
    Dans leurs derniers moments la plupart des gens révèlent qui ils sont réellement. [Joker] .
    Je suis ce que tu hais, je suis ce que tu es. Un visage défiguré, une colère refoulée. Jahanara, tu ne m'échapperas pas, tu es à moi, tu es moi. Tu l'auras compris cette douce mélodie qui résonne dans ta tête, qui t'entête et te dit, la longue litanie, que nous deux c'est pour la vie. Je ne suis pas une carte de misère, je suis ton Joker.
    Sur terre tu fuis la mentale torture, tu te dénatures. Tu oublies que tu as été abandonné et le sentiment désespéré que tu essais tant bien que mal de controler. Ici, j'extériorise tes secrets espoirs, tu ne vois que le noir, le sombre et la douleur, l'esprit dénué de candeur. Je suis ton guide, nos émotions coincident, je te rends acide, tu deviens moins lucide. Je t'aggace, moi, petit être fugace, blotti contre ton épaule ou sur ton chapeau, prêt à te soustraire à tes superficielles volontés pour te ramener à la raison. Je suis sous ta gorge un couteau, pour tes résolutions un fléeau, je déchaine tes passions et te consumme tel un poison.
    Toi qui aime rire, je t'ai offert un permanent sourire. La carte que je suis est à double tranchant, adversaire ou atout selon mes penchants du moment.

    Mais trop petit, il m'arrive parfois de faiblir, et alors tu redeviens pleine de joie de vivre, virevoltante, étonnante, comme dans la réalité, tu me refoules, moi ta colère detestée.


    Ton physique maigre a l'allure des gens de la pègre, comme dans les dessins animés que les Gadje regardaient.
    Chapeau haut-de forme et chevelure informe, manteau débraillé aux couleurs fânées et chaussures haut perché aux nombreux lacets, voilà ta douce silouhette souillée, ton corps de déesse tzigane oublié.

    .






W h e n . d a r k n e s s . t u r n s . to . l i g h t ;
.

Stop dreaming !
.

Comment avez-vous connu le forum ? : enrôlée par des joueurs
Avez-vous des suggestions à faire ? : pas vraiment, très beau design !
Combien de temps pourrez vous accorder au forum ? : variant selon les périodes
C o d e ; {Yatta !} si je ne m'abuse



Dernière édition par Jahanara Hiochka le Ven 16 Juil - 16:52, édité 4 fois
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